Il y a trois aspects principaux que nous apprécions particulièrement dans la ferme et le modèle économique des Ureña.
Premièrement, leur organisation exemplaire : chaque membre de la famille se consacre à des tâches spécifiques correspondant à son expertise. Lors de notre séjour à la ferme, nous avons pu observer l’intégralité de leur processus autonome. Au fil des années, grâce à une croissance durable, ils ont réussi à maîtriser chaque étape de la production de café, depuis la cueillette des cerises jusqu’au traitement, au séchage, au chargement et au scellage des conteneurs qu’ils exportent de manière indépendante.
Deuxièmement, leur engagement en faveur de la durabilité est remarquable. La biodiversité de la ferme est impressionnante, avec une multitude de plantes et d’arbres indigènes disséminés sur l’ensemble des plantations. (Et que dire de ces vues incroyables, vraiment…) Leur système de gestion appropriée de l’ombrage, la fertilisation basée sur des analyses annuelles du sol, une utilisation vraiment minimale de l’eau durant les processus, ainsi qu’une traçabilité complète des produits finis, tout cela m’a profondément impressionné et m’a convaincu que nous avons affaire à de véritables professionnels !
La Guaca
Située à environ 1 700 mètres d’altitude, la plantation La Guaca tire son nom d’un lieu où, il y a des siècles, les habitants indigènes enterraient leurs défunts avec leurs biens, généralement des ustensiles de cuisine mais aussi de l’or.
Des années plus tard, lorsque des personnes sont venues travailler sur ces terres, elles ont remarqué plusieurs surfaces planes indiquant qu’une “Guaca” pourrait s’y trouver. Personne n’a trouvé d’or, mais les trous qu’ils ont creusés sont restés comme indication que quelqu’un pensait avoir découvert une mine d’or !
Bien des années plus tard, l’or que la famille Ureña a découvert sur cette parcelle s’est révélé être un grand potentiel pour la qualité du café, et c’est pour cette raison qu’Isabel a décidé de nommer la plantation La Guaca.